by Pierre-Luc | Nov 3, 2024 | Actualité, Ecologie, Economie
Il faut bien l’avouer : sur le papier, la voiture électrique coche toutes les cases. Réduction des émissions de gaz à effet de serre, amélioration de la qualité de l’air, protection de l’environnement… Oui, sur le papier, la voiture électrique est une véritable révolution. Et pourtant, au fil des années, elle ressemble de plus en plus à cette fameuse « fausse bonne idée » dont nos dirigeants raffolent tant.
Un concept centenaire qui n’a pas convaincu
Revenons un peu en arrière, car l’idée de la voiture électrique n’est pas née d’hier. Les premiers brevets pour des véhicules sans chevaux datent des années 1830, et dès 1890, la mythique « Jamais Contente » – une voiture belge électrique – a même battu le record des 100 km/h, un exploit pour l’époque ! Les débuts de la voiture électrique étaient donc prometteurs, mais malgré cet élan, elle est restée sur la touche, supplantée par les moteurs thermiques. Mais pourquoi donc ?
Tout simplement parce que le moteur thermique, avec son autonomie plus importante, son coût réduit, et sa simplicité d’utilisation, a rapidement séduit le public. Il a conquis les cœurs et les routes, et l’électrique est retombée dans l’oubli… jusqu’à récemment, où elle a fait un retour en fanfare dans les discours des dirigeants politiques et des entreprises.
La fabrication de la voiture électrique : un désastre écologique
La réalité est bien loin du rêve écologique promis. Commençons par le commencement : pour fabriquer une voiture électrique, il faut des matériaux qu’on ne trouve pas au supermarché du coin. Les batteries lithium-ion, élément central de ces véhicules, nécessitent des métaux rares comme le lithium, le cobalt ou le nickel. Et devinez où sont situées la plupart de ces mines ? En Chine, principalement.
Résultat, l’empreinte carbone d’une voiture électrique est alourdie par l’extraction, le transport, la transformation, et la fabrication de ces matériaux, avant même qu’elle ait parcouru le moindre kilomètre. Sans parler des conséquences humaines et environnementales liées aux mines en elles-mêmes, souvent exploitantes dans des conditions éthiques et écologiques… disons, discutables.
Et pour couronner le tout, les batteries ont une durée de vie limitée. Une fois usagées, elles ne se recyclent que partiellement, et leur traitement est extrêmement coûteux et complexe. Ce n’est donc pas avec des voitures électriques qu’on fera disparaître les décharges, bien au contraire !
La course au zéro émission… et au chômage
Imposer la voiture électrique comme l’unique option en 2035, voilà l’idée brillante qui plane actuellement sur l’Europe. D’ici à cette date fatidique, la Commission européenne a prévu d’interdire les ventes de véhicules thermiques pour « sauver la planète » – ou du moins, c’est ce qu’ils disent. Mais cette mesure, au lieu de sauver quoi que ce soit, risque bien de mettre à genoux toute une industrie.
L’industrie automobile européenne, symbole de la fierté industrielle du Vieux Continent, est dans le viseur. Si elle veut survivre, elle doit non seulement se transformer, mais se soumettre à des chaînes d’approvisionnement dominées par la Chine, leader incontesté de la production de batteries. Résultat ? Des milliers d’emplois menacés, des usines qui ferment, des concessions qui ferment, et surtout, une perte de contrôle totale de notre propre industrie.
Les dirigeants européens, apparemment, préfèrent se lier pieds et poings avec Pékin plutôt que de protéger les intérêts européens. C’est sans compter les répercussions sur le tissu social : à force de détruire des emplois pour atteindre des objectifs écologiques irréalistes, nos politiques semblent oublier que l’Europe n’est pas faite uniquement de grandes idées, mais de personnes, qui travaillent, consomment, et (idéalement) votent.
L’utilisation quotidienne : aléatoire et dépendante des infrastructures
Alors, certes, en ville, la voiture électrique est plaisante. Elle est silencieuse, ne pollue pas les poumons des passants, et a une autonomie suffisante pour les petits trajets du quotidien. Les taxis électriques et autres services d’autopartage urbains sont donc une solution idéale pour les citadins. Mais dès qu’on décide de quitter le périphérique et de s’aventurer un peu plus loin, là, les ennuis commencent.
Imaginez un week-end à la campagne : 100, 200 kilomètres à parcourir, et vous vous retrouvez vite confronté à l’angoisse de la recharge. Où sont les bornes ? Sont-elles occupées, en panne, ou même existantes ? Aux États-Unis, sur certaines autoroutes interminables, ils ont dû installer des stations de recharge alimentées par… des générateurs au diesel. Ironie du sort ? C’est presque un euphémisme.
Et si la borne est libre, n’espérez pas repartir en cinq minutes comme avec une pompe à essence. Non, ici, c’est plutôt l’heure du pique-nique improvisé pendant que votre voiture reprend des forces. Et si vous avez plusieurs véhicules en attente, attendez-vous à passer un long moment à observer le paysage, en regrettant peut-être votre bonne vieille voiture thermique.
La liberté de choisir
La voiture électrique, malgré tout son marketing, ressemble de plus en plus à une solution imposée, une direction que l’on suit faute de mieux, ou pire, faute de liberté. On ne se pose même plus la question de savoir si elle correspond vraiment à nos besoins. Les Français aiment leur liberté de choix, surtout pour un achat aussi important et personnel qu’une voiture. Entre le prix d’achat élevé, les restrictions de recharge, et les infrastructures encore balbutiantes, on pourrait croire que l’objectif est plutôt de rendre la voiture inaccessible au plus grand nombre.
Un véhicule pour chacun, selon ses besoins, voilà le principe même qui a toujours guidé l’industrie automobile. Pourquoi un agriculteur au fin fond de la Lozère devrait-il se plier aux mêmes contraintes qu’un cadre parisien ? Pourquoi un commerçant ambulant aurait-il besoin d’un modèle imposé, alors qu’il a besoin de praticité et de fiabilité avant tout ?
La grande illusion écologique
Et pour finir en beauté, parlons de cette fameuse « empreinte carbone zéro » de la voiture électrique. Ce mythe est entretenu par de nombreux politiciens et publicitaires, qui oublient que l’électricité qui charge ces fameuses batteries ne tombe pas du ciel. Si la France a le luxe de son parc nucléaire, ailleurs, cette énergie provient souvent de centrales à charbon ou à gaz.
Ainsi, cette voiture propre n’est propre que de nom, car elle repose sur un réseau énergétique qui, lui, est loin d’être irréprochable. En Chine, par exemple, une grande partie de l’électricité provient de centrales au charbon. Résultat ? Des voitures électriques qui roulent grâce à des centrales polluantes, mais qu’on continue d’appeler « écologiques » – c’est bien commode, non ?
Conclusion : Le mirage de la voiture électrique
La voiture électrique, de bonne idée sur le papier, est devenue un mirage coûteux et complexe, imposé à coups de réglementations, de contraintes industrielles, et de discours écologiques déconnectés de la réalité. En 2035, serons-nous plus proches d’un monde durable, ou d’une utopie vernie, où la liberté individuelle, le bon sens, et les réalités économiques auront été sacrifiés au nom de la « transition verte » ? Le débat est ouvert, et il est grand temps que les citoyens reprennent la parole pour rappeler une chose simple : la vraie écologie commence par la liberté de choisir.
by Pierre-Luc | Nov 2, 2024 | Actualité, Ecologie, Economie
Les Ayatollah des Ordures Ménagères :
Ah, l’ère moderne ! Un temps béni où, jadis, l’on se contentait de déposer son sac poubelle devant chez soi, sans se poser plus de questions, avec la douce assurance qu’il disparaîtrait comme par magie au petit matin. Mais ce temps-là est révolu. Aujourd’hui, nous sommes entrés dans l’ère des Ayatollah des Ordures Ménagères, ces gardiens zélés du tri, ces contrôleurs acharnés des décharges, ces inquisiteurs de l’odeur suspecte. Ce sont eux, nos nouveaux tyrans, prêts à tout pour faire respecter leur loi, même au détriment de notre santé mentale.
Les communes, guidées par ces nouveaux puristes des déchets, ont mis en place des mesures draconiennes. Plus question de collecter les poubelles à la maison ! Oh non ! Désormais, la poubelle doit être déposée dans de mystérieux conteneurs communautaires qui ressemblent à des coffres-forts inviolables… pour peu qu’on parvienne à glisser notre sac dans une ouverture de la taille d’un timbre-poste.
Les Heures d’Ouverture : Pour les Courageux et les Insomniaques
Parlons des déchetteries. Autrefois, on y accédait aisément. Mais voilà, dans leur grande sagesse, nos communes ont décidé de limiter drastiquement les horaires d’ouverture. Vous travaillez ? Dommage ! Vous finissez tard ? Encore dommage ! La déchetterie est désormais ouverte uniquement le deuxième mercredi de chaque mois, de 9h07 à 9h28. Pour les plus audacieux, des rumeurs circulent selon lesquelles le chef de la déchetterie laisserait entrer les âmes les plus méritantes, mais seulement à la pleine lune.
Une Taxation Proprement Incompréhensible
Mais, chers citoyens, ce n’est pas tout ! Pour avoir le privilège de se débarrasser de nos restes, il faut désormais payer… au poids. Oui, vous avez bien lu. Désormais, le kilo de déchets coûte presque aussi cher que le kilo de pommes bio. Et ne croyez pas que vous pourrez tricher ! Les poubelles sont aujourd’hui équipées de puces électroniques, de détecteurs de mouvements, et certains disent même de caméras de reconnaissance faciale ! « Big Brother is Watching You » prend ici tout son sens.
Le but affiché est simple : faire payer chacun en fonction de sa production de déchets. Dans les faits ? C’est surtout une aubaine pour remplir les caisses municipales. Certains malins, pour contourner la taxe, ont même pris l’habitude de jeter discrètement leurs sacs dans les poubelles des voisins. La surveillance est devenue si intense que nous sommes à deux doigts d’embaucher un détective privé pour surveiller la poubelle !
La Révolution des SIVOM et les Mystères de la Valorisation
Ah, le SIVOM ! Cet acronyme mystique désignant le Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple, ce joyau de la gestion administrative française ! Derrière ce nom pompeux se cache une organisation chargée de la gestion des déchets à l’échelle de plusieurs communes. Et là encore, la « valorisation » annoncée n’est souvent qu’une mascarade. Car, non, il ne s’agit pas de transformer nos poubelles en or. La « valorisation » semble en fait signifier : « revaloriser notre patience » face aux aberrations.
On aurait pu espérer que ces syndicats mettent en place des usines de tri dernier cri, exploitent des technologies de valorisation, créent des emplois dans le recyclage, l’innovation. Mais non ! La mission première semble être de complexifier encore davantage le dépôt d’un malheureux sac poubelle, tout en multipliant les consignes contradictoires.
Écologistes ou Ayatollahs ? Le Tri Sélectif de l’Hypocrisie
La situation se corse encore lorsque certains des défenseurs les plus fervents de l’écologie se montrent eux-mêmes incapables de suivre leurs propres préceptes. Ces apôtres du recyclage – qui nous sermonnent avec tant de passion – deviennent étrangement silencieux dès qu’il s’agit de respecter à la lettre leurs propres consignes. C’est le règne du fameux « Faites ce que je dis, mais surtout pas ce que je fais ! ».
Un exemple ? Vous avez sans doute déjà vu cette figure imposante de l’écologiste du quartier, l’homme ou la femme qui distribue des tracts sur la nécessité du tri et de la valorisation. Et puis un jour, on l’aperçoit, sac poubelle à la main, en train de glisser sournoisement un plastique interdit dans la poubelle jaune. Hypocrisie, vous dites ?
Matériels Inadaptés : La Lutte pour Faire Entrer un Sac dans une Boîte d’Allumettes
Les conteneurs « nouvelle génération » sont une innovation particulièrement perverse. Là où autrefois un simple couvercle en plastique suffisait, nous avons maintenant des systèmes dignes d’un bunker. L’ouverture ? Petite, étroite, presque insultante. Tentez d’y introduire un sac un peu trop rempli, et vous verrez : il restera coincé, se déchirera, et répandra son contenu pour le plus grand plaisir des voisins.
Ah, les conteneurs à compost ! À peine arrivés, déjà saturés et, bien entendu, fermés hermétiquement au moindre débordement. L’idée même de « composter » devient un casse-tête. Certains habitants commencent à envisager de louer un camion pour transporter leurs déchets jusqu’à un site de compostage plus accessible… à cent kilomètres de là.
Les Déchets, Nouvel Or Noir ?
Et pourtant ! Dans un monde idéal, nos déchets pourraient devenir une véritable ressource économique. Le marché du recyclage est florissant, et chaque jour voit naître de nouvelles inventions capables de transformer nos détritus en énergie, en matériaux de construction, voire en objets de consommation.
Mais ce potentiel reste largement inexploité. Plutôt que d’investir dans des usines de traitement modernes, on préfère multiplier les consignes, les amendes, les contrôles. Créer des emplois ? Que nenni ! L’heure est à la « rééducation » des citoyens, une mission sacrée à laquelle nos responsables s’attèlent avec une ferveur quasi religieuse.
Les Nouvelles Obligations : Quand Sortir sa Poubelle Devient un Parcours du Combattant
Il existe aujourd’hui des règles pour tout. Quelle poubelle utiliser ? Quelle couleur pour quel déchet ? Où, quand et comment jeter sa poubelle ? Pour les pauvres âmes qui ne respectent pas à la lettre ces directives, le châtiment est sans appel : un avertissement, une amende, et parfois même la visite impromptue d’un inspecteur communal, qui n’hésitera pas à fouiller vos ordures pour s’assurer de votre conformité.
Certaines communes envisagent même de mettre en place des « détacheurs de sac » pour s’assurer que chaque morceau de plastique est trié correctement. Ce niveau de détail dans la surveillance nous amène à nous interroger : jusqu’où irons-nous pour satisfaire les exigences des Ayatollah des Ordures ?
La Poubelle est-elle encore un Droit Fondamental ?
Alors, amis concitoyens, il est peut-être temps de se poser la question : la poubelle est-elle encore un droit ? Dans ce climat de répression, où l’on pèse, étiquette, et catalogue chaque déchet, où chaque faute est punie, et chaque oubli est taxé, la gestion des ordures est devenue un sujet bien plus grave que nous ne l’aurions imaginé.
La solution ? Peut-être est-elle entre nos mains. Peut-être est-il temps de lever une révolution des déchets, une fronde des poubelles ! Après tout, les Ayatollah des Ordures n’ont pas encore pensé à installer des caméras dans nos cuisines… du moins, pas pour l’instant.
by Pierre-Luc | Nov 1, 2024 | Actualité, Economie, Politique
France Travail, a quoi ça sert ?
Essayer de décrire France Travail, c’est un peu comme brosser le portrait d’un vieux pote maladroit qui n’a jamais vraiment su quoi faire de sa vie, mais qui continue de changer de pseudo pour essayer d’améliorer son image.
À chaque nouvelle appellation – ANPE, Pôle Emploi, et maintenant France Travail – on espère une transformation miraculeuse. Et chaque fois, la magie n’opère pas. En fait, il s’agirait presque d’un cas d’étude clinique de schizophrénie institutionnelle : une crise identitaire chronique qui tente de masquer ses failles derrière des noms ronflants. Pourtant, à l’intérieur, la mécanique grince toujours autant.
France Travail : l’art de maquiller les échecs
Depuis sa première incarnation en ANPE (Agence Nationale Pour l’Emploi), notre France Travail actuel a toujours été cette grande machine qui, sous couvert de modernisation et de changement de façade, reste coincée dans les mêmes vieilles ornières.
ANPE s’est transformée en Pôle Emploi, et aujourd’hui, France Travail se pare d’un nom qui semble tout droit sorti d’une réunion de comité de brainstorming en mal d’inspiration. Car, disons-le franchement, en quoi ce changement de nom améliore-t-il les choses ? On pourrait renommer un âne en « cheval de course », cela ne le rendrait pas plus rapide pour autant. C’est un peu le même principe ici.
Sous ses airs de grand réformateur du marché de l’emploi, France Travail ressemble davantage à un club très fermé des travailleurs temporaires… de Pôle Emploi, dont l’unique tâche semble être de se passer le relais de la lenteur et de l’inefficacité. Car oui, chaque changement de nom ne fait que signaler le changement d’équipe. Les promesses de France Travail ?
Croiser l’offre et la demande de manière plus efficace, favoriser le retour à l’emploi et s’assurer que chaque chômeur ait une chance. Mais en vérité, s’inscrire à France Travail, c’est un peu comme écrire son nom dans le livre d’or des laissés-pour-compte. Une belle signature pour le souvenir, mais pour ce qui est des résultats, c’est une autre histoire.
L’inscription, un rite de passage
Commençons par l’inscription. Ah, cette étape ! Si vous ne l’avez pas encore vécue, c’est comme un parcours du combattant, mais sans le côté glorieux. Vous êtes là, face à un conseiller qui vous demande de remplir des formulaires aussi nombreux que les missions qu’ils ne rempliront pas, eux. Ces formulaires, d’ailleurs, semblent avoir été conçus pour décourager même le plus motivé des chercheurs d’emploi.
Une fois cette épreuve surmontée, vous recevez enfin un numéro de dossier, une sorte de badge honorifique du chômeur français. Bravo, vous êtes officiellement « en recherche d’emploi » dans les bases de données de France Travail. Félicitations ! Vous voilà inscrit à jamais dans le fameux registre, ce grand livre d’or que peu de monde souhaite consulter.
Pourtant, malgré cette inscription, la promesse de trouver un emploi semble s’évaporer dans l’air. Le rêve d’une correspondance parfaite entre l’offre et la demande ne dépasse guère le stade de la promesse. Alors oui, France Travail vous envoie des propositions, mais entre un poste de maître-nageur dans le désert et celui de prof de ski sur une plage, les propositions semblent parfois tirées d’un jeu de fléchettes où l’on cible les offres au hasard.
Vous êtes informaticien ? France Travail vous propose un poste de plombier à l’autre bout de la France. Ah, la magie de l’algorithme !
Des conseillers, des missions, et de la poésie administrative
Les conseillers de France Travail, ce sont un peu les chefs d’orchestre de cette symphonie d’inefficacité. Ils sont là, le sourire de façade bien accroché, à vous expliquer pourquoi votre demande mettra « un peu de temps ». Il faut dire que leurs missions sont multiples : un peu de coaching par-ci, un peu de gestion administrative par-là, avec un soupçon de soutien psychologique pour les âmes en détresse qui se demandent si elles ne finiront jamais par être de simples numéros dans cette grande machine.
Et on les comprend, ces conseillers. Avec un nombre toujours croissant de dossiers et une pression administrative digne d’un roman kafkaïen, ils font ce qu’ils peuvent avec les moyens du bord. Parfois même, ils doivent se concentrer pour se rappeler leur mission première : aider les gens à trouver un emploi. L’ironie est là : France Travail a tellement de missions qu’il en oublie la sienne.
En réalité, France Travail, au fond, fonctionne comme une sorte d’entreprise de divertissement pour ses agents : il y a de la diversité dans les tâches, de l’imprévu dans les rencontres et des rebondissements dignes d’une série. Lundi, vous êtes conseiller en reclassement pour des travailleurs en fin de droits ; mardi, vous animez un atelier sur la gestion du stress pour chômeurs longue durée. Tout est fait pour casser la routine, mais pour le chômeur, l’expérience reste tristement répétitive.
La magie des algorithmes… ou pas
L’un des arguments de France Travail, c’est le recours à la technologie. Oui, nous avons des algorithmes, et avec eux, tout ira mieux ! Mais dans les faits, c’est une autre histoire. La technologie de France Travail semble aussi avancée qu’un minitel amélioré.
Le moteur de recherche interne ? Un modèle de performance… en décalage total avec la réalité. Imaginez un algorithme qui, pour un poste de boulanger, vous envoie des offres pour devenir testeur de matelas en Laponie ou plongeur en apnée à Marseille. La promesse de matcher l’offre et la demande se transforme souvent en un mélange déconcertant d’offres sans rapport avec les compétences des demandeurs. On en viendrait presque à se demander si cet algorithme n’a pas un petit côté farceur.
La vraie innovation, ce serait une technologie qui vous écoute, vous comprend, et vous propose un emploi adapté. Mais là, on est encore loin du compte. En attendant, on se retrouve avec des notifications d’offres « urgentes » pour des postes qui n’ont rien à voir avec votre parcours, ni même avec votre région. Oui, parce que l’algorithme est aussi un peu bigleux sur la géographie. Vous habitez à Lille ? Pourquoi ne pas postuler un poste en Corse ?
Un soutien psychologique douteux
Chez France Travail, on se soucie de votre bien-être. Enfin, du moins sur le papier. Un de leurs grands arguments, c’est l’accompagnement psychologique pour ceux qui peinent à garder la foi. C’est bien connu, si vous avez du mal à retrouver du travail, ce n’est pas parce que le marché de l’emploi est saturé ou que les entreprises manquent de flexibilité.
Non, le problème, c’est vous. Vous n’êtes pas assez motivé, pas assez résilient, pas assez « actif dans votre démarche ». Et pour vous le rappeler, vous avez ces fameux entretiens où l’on vous pose des questions existentielles comme « Quelles sont vos attentes ? » ou encore « Êtes-vous prêt à faire des sacrifices ? ». Et là, vous vous dites que France Travail, c’est un peu comme une secte de la motivation. On vous apprend à sourire, à persévérer, et à croire, contre vents et marées, qu’un jour vous trouverez le Graal du CDI.
En attendant, l’accompagnement psychologique consiste surtout à vous faire comprendre que, si vous n’avez pas trouvé de job, c’est peut-être parce que vous ne vous y prenez pas bien. Allez, un petit effort ! Souriez ! Soyez positifs ! Car tout est une question de « mindset » comme on dit en start-up.
France Travail : l’art de l’inutile productivité
En attendant, le principal talent de France Travail, c’est sans doute l’autojustification. Plus on crée des rapports, des réunions, des tableaux de bord, et plus on est convaincu de son utilité. On pourrait presque dire que France Travail a inventé l’«auto-emploi », c’est-à-dire le concept d’un organisme qui justifie son existence par sa propre bureaucratie. Le nombre de rapports générés chaque année dépasse largement celui des personnes ayant retrouvé un emploi grâce à leur intermédiaire. C’est un peu comme si le Titanic avait survécu grâce au nombre de mémos de sécurité envoyés à son équipage.
Le pire, c’est que malgré cette avalanche de paperasse, le taux de retour à l’emploi reste faible. Mais ne vous inquiétez pas, ils ont une explication : ce n’est pas leur faute, mais celle du marché du travail. Et en guise de réponse, on vous promet encore une refonte de l’organisme dans quelques années. Peut-être que cette fois, ils oseront se renommer La Fabrique des Chômeurs Heureux. Au moins, ils auraient le mérite de l’honnêteté.
Pour Conclure : un cycle sans fin
Changer ANPE en Pôle Emploi n’a pas résolu grand-chose, et France Travail ne fait pas exception. Tant que cette institution continuera de fonctionner avec des logiques plus proches de la farce administrative que de l’efficacité pragmatique, les chômeurs continueront d’être les perdants d’un système qui semble voué à s’auto-alimenter dans l’incompétence.
Alors, la prochaine fois qu’ils se renommeront – car oui, cela arrivera tôt ou tard –, on pourra peut-être suggérer le nom de Labyrinthe National de l’Inaction ou encore Agence du Rebond Immobile.
En attendant, le vrai défi est là : aider les chômeurs à trouver des emplois, pas des numéros de dossier. Alors oui, on sourit, on rit, mais derrière l’ironie et l’humour, c’est une réalité bien triste qui se dessine pour tous ceux qui, chaque jour, signent le livre d’or de France Travail, en espérant qu’un jour, on les prenne au sérieux.
by Pierre-Luc | Août 21, 2024 | Actualité, Politique
La grande aventure des Républicains à la recherche d’une boussole idéologique
Ah, les Républicains ! Ce grand parti de la droite française qui a tout vu, tout connu. Des gaullistes historiques aux néo-libéraux assumés, de Jacques Chirac à Nicolas Sarkozy, le parti a toujours su se réinventer. Mais aujourd’hui, c’est une tout autre question qui les taraude : entre s’allier avec une gauche qu’ils méprisent où flirter avec une extrême droite qu’ils répugnent mais qui, après tout, reste… la droite, que faire ?
L’embarras du choix : gauche ou extrême droite ?
Chez LR, on aime le dilemme, le vrai. Pas les petites hésitations du quotidien comme « Café ou thé ? », non, on parle de questions existentielles : « Gauche ou extrême droite ? » Vous me direz, pour un parti qui se veut de droite, la réponse devrait être simple, non ? Eh bien non, parce que dans la politique moderne, la simplicité, c’est dépassé !
Voyons la situation : d’un côté, il y a la gauche, cette vieille ennemie. Ah, la gauche ! Elle a tout pour irriter un Républicain : les impôts, les discours sur les inégalités, les envolées lyriques sur la justice sociale. Pourtant, quand il s’agit de s’opposer à Marine Le Pen ou à Éric Zemmour, bizarrement, les dirigeants LR trouvent soudain des points communs avec cette gauche qu’ils critiquent habituellement avec ferveur. Parce que, voyez-vous, l’extrême droite, c’est la droite… mais c’est aussi trop la droite. Compliqué, hein ?
La schizophrénie LR : Être de droite tout en critiquant la droite… trop à droite
Il faut se mettre à leur place : à force de vouloir « ni-ni », on finit par avoir le « ni » coincé dans la gorge. Quand on est LR, on est censé défendre des valeurs de droite : sécurité, ordre, rigueur budgétaire, amour des niches fiscales, et autres plaisirs coupables. Mais voilà, l’extrême droite, elle, pousse ces idées à l’extrême, et ça met tout le monde mal à l’aise.
Les Républicains se retrouvent donc à faire un numéro d’équilibriste digne des meilleurs funambules du cirque Mélenchon. « Oui, on veut la sécurité, mais pas trop ! Oui, on veut l’ordre, mais sans les relents nauséabonds. » Bref, la quadrature du cercle : comment être de droite, vraiment à droite, sans tomber dans ce qui ressemble trop à l’extrême droite ? C’est un peu comme vouloir une baguette bien cuite, mais sans croûte. Essayez donc, vous verrez !
La gauche, cette alliée improbable
Vous imaginez De Gaulle faire alliance avec les socialistes ? Ou même Chirac s’acoquiner avec les communistes ? Impensable à l’époque. Et pourtant, aujourd’hui, les LR trouvent des vertus insoupçonnées à l’alliance avec la gauche. Face à la montée de l’extrême droite, certains se disent qu’après tout, mieux vaut s’acoquiner avec les bobos parisiens que de se laisser dévorer par les identitaires.
Ce rapprochement improbable donne lieu à des scènes cocasses. Imaginez un élu LR en réunion avec des militants de gauche : « Oui, nous aussi, nous voulons la solidarité… mais sans distribuer trop d’argent, hein. » Ou encore : « Nous sommes pour la tolérance… mais pas pour tout le monde non plus. » On sent qu’il y a des compromis difficiles, mais l’essentiel, c’est de ne pas être assimilé à cette droite qui sent le soufre. Parce qu’entre passer pour un mou en s’alliant à la gauche et un fasciste en s’alliant à l’extrême droite, ils ont fait leur choix : la gauche, c’est quand même plus présentable en dîner mondain.
Quand la droite se cherche une identité : les tribulations des caméléons LR
Le drame des LR, c’est qu’ils ont perdu la recette du « vrai de vrai » de la droite. Avant, on savait où on mettait les pieds : un peu de sécuritaire, une bonne dose de libéralisme économique, et une pincée de valeurs chrétiennes, et hop ! Le plat était prêt. Mais maintenant, le grand livre des recettes semble avoir été égaré, et chaque responsable y va de sa propre version.
C’est ainsi que vous avez le clan des « réalistes », qui pensent que l’union avec la gauche est nécessaire pour contrer la montée du populisme. Ils se disent pragmatiques, à défaut d’être populaires. De l’autre côté, vous avez les « traditionnalistes », qui hurlent à la trahison et crient sur tous les toits que LR, c’est la droite, la vraie ! Mais ces derniers se trouvent vite coincés : pour eux, pas question de se compromettre avec l’extrême droite. Du coup, ils finissent par prêcher dans le vide, coincés entre une gauche qu’ils méprisent et une droite plus à droite qu’eux.
La grande illusion du front républicain
Les LR aiment à se présenter comme les garants de la République face à l’extrême droite. Mais cette posture a un prix : celui de se renier un peu plus chaque jour. Vous avez dit schizophrénie ? Exactement. Prenons les discours : d’un côté, ils critiquent la gauche pour ses délires Wokistes, ses dérives sur la laïcité ou son laxisme en matière de sécurité. Mais dès qu’une élection se profile avec un duel contre l’extrême droite, miracle ! La gauche redevient soudain fréquentable. On ressort les vieilles recettes du « front républicain » et on se découvre des valeurs communes : la tolérance, la République, la défense des institutions. C’est beau, non ? C’est surtout pratique pour éviter de regarder de trop près les contradictions internes.
Et pendant ce temps, chez les électeurs, c’est la confusion générale. Ceux qui votaient LR pour leur ancrage à droite se sentent trahis quand ils voient leurs dirigeants faire cause commune avec des socialistes. Ceux qui restent, eux, oscillent entre la résignation (« Il fallait bien faire barrage à l’extrême droite ») et le désespoir (« Mais où est passée notre droite à nous ? »).
L’irrésistible tentation de l’extrême droite
Tout de même, il y a quelque chose de fascinant dans cette danse autour de l’extrême droite. Car malgré leurs airs outrés, les dirigeants LR regardent du coin de l’œil ce qui se passe chez Marine Le Pen et Éric Zemmour. Ils savent que les électeurs de droite, les vrais, sont là-bas, de plus en plus nombreux. Alors certains rêvent tout bas : « Et si on se rassemblait, finalement ? On ferait enfin une vraie droite, une droite forte ! » Mais tout de suite après, c’est la panique. On se reprend : « Non, non, c’est impossible. Trop risqué, trop extrême. »
Cette tentation, elle est là, permanente. Une sorte de fascination-répulsion. Et on ne peut pas vraiment les blâmer : après tout, les idées d’ordre, de sécurité, d’identité, c’est aussi leur fonds de commerce. Alors ils jonglent, avec une certaine maladresse. Ils essayent d’emprunter les mots de l’extrême droite, mais avec un vernis républicain. Ils parlent d’immigration, mais pas comme ça. Ils défendent les traditions, mais attention aux dérapages. Bref, c’est un exercice de haute voltige, un numéro d’équilibriste où ils doivent constamment s’assurer de ne pas basculer dans l’abîme… ou dans les bras de Marine.
La grande question : et maintenant, on fait quoi ?
Au fond, la situation est tragique pour les Républicains. Ils sont à la croisée des chemins, et aucune route ne semble réellement viable. S’allier avec la gauche ? Ça pourrait fonctionner pour faire barrage à l’extrême droite, mais au prix d’un effacement total de leur identité. Se rapprocher de l’extrême droite ? C’est tentant, surtout que certains électeurs y sont déjà allés, mais ce serait enterrer pour de bon ce qui reste de leur héritage gaulliste.
Alors, que faire ? Pour l’instant, la stratégie semble être de ne rien faire du tout. On continue de jouer les équilibristes, en espérant que quelque chose finira par se débloquer. En attendant, les électeurs sont de plus en plus perplexes. Certains partent à gauche, d’autres à l’extrême droite, et les fidèles qui restent s’accrochent à l’espoir que les dirigeants LR finiront par retrouver une colonne vertébrale.
Conclusion : Quand la droite ne sait plus où est sa droite
Finalement, le grand drame des Républicains, c’est de ne plus vraiment savoir ce que signifie être « de droite » aujourd’hui. S’appuyer sur la gauche pour contrer l’extrême droite ? Voilà qui est paradoxal pour un parti qui se revendique de droite. Mais il semblerait que, pour éviter de faire face à ses propres contradictions, la solution la plus confortable soit de ne rien faire contradictions, la solution la plus confortable soit de ne rien faire
by Pierre-Luc | Déc 15, 2023 | Immigration, Non classé
« Nous ne marions pas les enfants (…) Les couteaux doivent être en cuisine, pas dans les poches »
- L’article 1 de la Loi fondamentale s’applique à toute personne vivant en Allemagne : “La dignité de l’homme est inviolable.
- Pour nous, il n’y a pas d’infidèles ! Chacun peut croire à ce qu’il veut, même au Père Noël.
- Quiconque considère notre Constitution et notre système juridique comme un ensemble de recommandations non contraignantes doit quitter l’Allemagne au plus vite.
- Quiconque souhaite vivre ici de manière permanente doit apprendre l’allemand. Ce n’est que lorsque nous parlerons la même langue que nous nous comprendrons.
- Chacun peut manifester pacifiquement en Allemagne pour ses convictions. La liberté d’expression ne consiste pas à menacer les gens, à les agresser, à jeter des pierres, à brûler des voitures ou à célébrer des meurtriers.
- Nous ne portons pas de masques ou de voiles ; nous nous regardons en face (à moins qu’il ne s’agisse du Carnaval ou de la Corona).
- Le respect et la charité soutiennent notre société libre.
- Dans le contexte du chapitre le plus sombre de notre histoire, la sécurité d’Israël est une question d’intérêt national allemand ! Cela signifie : La défense de la sécurité du peuple juif n’est pas négociable. La critique de la politique d’Israël est bien entendu autorisée.
- Nous disons s’il vous plaît et merci.
- Nous serrons volontiers la main en guise de salut ou d’au revoir.
- Nous considérons la police comme un “ami et une aide”, et non comme une force répressive ou un ennemi.
- Beaucoup d’Allemands mangent du porc. Bien sûr, ce n’est pas le cas de tout le monde. D’ailleurs, nous avons 10 millions de végétariens ou de végétaliens car la liberté passe aussi par l’estomac.
- L’État a le monopole de la violence.À l’exception des organismes désignés par l’État, personne n’a le droit d’utiliser la violence contre des personnes ou des choses.
- Nous acceptons que notre parlement librement élu fixe les règles de notre coexistence, qui peuvent être contrôlées par des tribunaux indépendants.
- Les hommes ont le droit d’aimer les hommes et les femmes les femmes. Celui qui a un problème avec cela est le problème lui-même.Aimer et laisser aimer !
- Même si une personne ne se sent ni homme ni femme, elle n’est ni persécutée ni punie. Dans notre pays, les citoyens ont le droit de penser librement et de vivre comme des homosexuels.
- Nous ne considérons pas les services sociaux comme des employeurs, mais comme des institutions qui aident les personnes dans le besoin, les personnes qui ne peuvent pas travailler. Pas les personnes qui ne veulent pas travailler.
- Nous respectons le pouvoir judiciaire parce qu’il juge sans préjugés.
- Les femmes portent des bikinis ou des maillots de bain à la piscine.Et si quelqu’un veut nager nu dans la mer Baltique, c’est bien aussi !
- Les femmes et les hommes sont égaux dans tous les domaines.
- L’égalité aussi dans la rémunération du travail (nous avons encore du retard à rattraper) !
- Nous discutons de manière controversée et passionnée, mais nous n’insultons pas ceux qui ont des opinions différentes.
- Nous sommes tolérants avec les tolérants.
- Et nous ne tolérons pas l’intolérance !
- Nous n’utilisons les feux d’artifice que pour la Saint-Sylvestre, donc quand c’est autorisé.
- Nous ne brûlons pas les drapeaux des pays que nous n’aimons pas. C’est un crime !
- Nous respectons toutes les religions, mais nous séparons clairement la religion de l’État.
- Les femmes qui ont des liaisons ne sont pas ostracisées, encore moins battues ou lapidées !En cas de divorce, la garde des enfants est partagée. Peu importe qui a causé l’échec du mariage.
- Il n’est pas nécessaire d’être vierge pour se marier !
- Ceux qui cherchent une protection contre les persécutions politiques ou la guerre en Allemagne la trouveront. Même ceux qui n’y ont pas droit peuvent souvent y rester. Nous n’attendons pas de gratitude, même si cela serait approprié. Mais nous exigeons une adhésion stricte à nos lois et le respect de nos valeurs et de notre mode de vie.
- Nous ne marions pas les enfants. Et les hommes ne peuvent pas avoir plus d’une femme.
- Les femmes décident – comme les hommes – pour elles-mêmes comment elles s’habillent, avec qui elles sont amies, qui elles aiment, si elles préfèrent aller dans un club ou à l’église, pour qui elles votent et quelle profession elles choisissent.
- L’Allemagne est un pays de grilleurs.Après un pique-nique dans un parc, nous emportons nos déchets avec nous.
- Les couteaux doivent être dans nos cuisines, pas dans nos poches.
- Nous payons des impôts parce que nous savons qu’ils sont la base de l’Etat.
- Quand une femme dit non à un homme, c’est définitif et absolu. Toute autre réponse constitue un harcèlement sexuel ou un viol.
- Nous attendons de tous ceux qui le peuvent et y sont autorisés qu’ils cherchent un emploi et subviennent à leurs besoins – même si l’aide sociale ou le revenu des citoyens peut être initialement plus élevé que le salaire.
- L’école est obligatoire en Allemagne. Nous croyons en l’importance de l’éducation et de l’apprentissage.
- Dans les bus et les trains, nous cédons nos places aux personnes âgées et aux handicapés.
- A ta santé, Allemagne ! La bière et le vin font partie de notre culture. Respectez-la, et si vous ne voulez pas boire, ne le faites pas.
- La longueur ou la brièveté d’une jupe est décidée uniquement par la femme qui la porte.
- Ceux qui ne supportent pas la caricature de politiciens, de célébrités, de dieux ou de prophètes ne sont pas à leur place en Allemagne.
- Les médias interrogent les hommes politiques, mais nous avons généralement confiance dans le fait que les élus décident en toute honnêteté et dans l’intérêt du peuple.
- L’honneur ne signifie pas le droit du plus fort.
- Le respect et l’appréciation sont tout aussi naturels dans les réseaux sociaux que dans les supermarchés ou les bureaux.
- Nous essayons de protéger l’environnement et de préserver les ressources. La durabilité est l’avenir.
- L’Allemagne a un cœur pour les enfants. Ils ne sont pas battus mais encouragés.
- L’appel du chat, comme le sifflement ou l’interpellation des femmes, est un harcèlement.
- Les garçons et les filles peuvent partir ensemble en voyage scolaire, faire du sport et nager ensemble.
- Nous aimons la vie, pas la mort.