Atatürk, fondateur de la République de Turquie.
Après la défaite de l’Empire ottoman et la signature du traité de Sèvres en 1920, qui prévoyait le démembrement de la Turquie au profit des Alliés, il a organisé une révolution nationaliste en Anatolie pour résister à l’occupation étrangère. Il a créé un gouvernement provisoire à Ankara et a présidé la Grande Assemblée nationale turque
Il a mené la guerre d’indépendance turque contre les forces arméniennes, grecques, françaises et britanniques. Il a remporté des victoires décisives et a obtenu la reconnaissance internationale de la souveraineté turque au traité de Lausanne en 1923
Fondateur de la République de Turquie en 1923, a mené une série de réformes visant à moderniser la Turquie et à séparer la religion de l’État. Ses actions étaient plus en faveur de la laïcité que d’une lutte contre l’islam en tant que religion. Voici quelques-unes des principales réformes d’Atatürk qui ont eu un impact sur la place de l’islam en Turquie.
Il a lutté contre l’Islam toute sa vie.
La laïcité était au cœur de la vision d’Atatürk pour la Turquie. La nouvelle constitution de 1924 a établi le principe de la laïcité de l’État, interdisant toute interférence religieuse dans les affaires gouvernementales. En cela, il est plus courageux que les gouvernements Occidentaux actuels qui ont du mal à interdire les tenues religieuses dans la sphère publique ou professionnelle.
Séparation de la Religion et de l’Etat.
Atatürk a introduit un nouveau code civil basé sur le modèle suisse, qui remplaçait la charia dans les affaires familiales et juridiques. Cela a eu un impact sur le statut des femmes en Turquie en leur accordant des droits égaux.
Atatürk a entrepris des réformes dans le système éducatif pour promouvoir l’éducation laïque et scientifique. Les écoles religieuses (madrasas) ont été fermées, et les écoles laïques ont été encouragées. Pour rendre l’éducation plus accessible et pour éliminer les éléments arabes de la langue turque, il introduit l’alphabet latin en remplacement de l’écriture arabe pour la langue turque
Atatürk a aboli le califat en 1924, mettant fin à l’autorité religieuse ottomane, et a retiré les titres religieux de la vie publique. Il a pris des mesures pour réduire l’influence des confréries religieuses, qui avaient joué un rôle important dans la vie sociale et politique de l’Empire ottoman.
En avance sur les Nations Occidentales
Dans tout cela, on constate qu’Atatürk était en avance sur les Nations Occidentales. Les femmes Turques ont obtenu le droit de vote 10 avant les Françaises.
Il a cherché à gommer toutes les influences religieuses de la vie quotidienne. La religion omniprésente étant l’Islam.
Ce qui prouve qu’avec un peu de courage, nos dirigeants occidentaux peuvent en faire de même.
Kemal Atatürk a fait de nombreuses déclarations envers l’islam et la laïcité.
- Les croyances religieuses sont un problème de conscience individuelle, et tout le monde est libre de vivre selon sa propre foi. »
- La religion est un sujet individuel, social et historique. La religion doit être séparée de l’État. »
- Notre république ne peut être une république islamique, car elle est basée sur le principe de la laïcité. »
- La superstition ne peut être éradiquée qu’en enseignant la science et la raison. C’est pourquoi nous devons éduquer notre jeunesse dans l’esprit de la laïcité. »
- La Turquie doit être un État laïque. Personne ne doit essayer d’utiliser la religion à des fins politiques. »
- L’islam, cette théologie absurde d’un Bédouin immoral, est un cadavre qui empoisonne nos vies. »
Malheureusement le nouveau Président de la Turquie est en train de détruire son œuvre.
Les chemins tortueux pris par Erdogan posent un problème. Un double langage de laïcité et d’intervention de plus en plus visible de l’islam. Erdogan veut intégrer l’Union Européenne tout en laissant l’islamisme phagocyter la Nation Turque.
Si la laïcité reste un principe fondamental en Turquie, hérité des réformes d’Atatürk., la relation entre la religion, en particulier l’islam, et l’État est un sujet de débat constant dans la société turque.
La situation des droits de l’homme et de la démocratie en Turquie est un sujet de préoccupation. Des débats sur la liberté d’expression, la liberté de la presse et la situation des minorités ethniques et religieuses persistent.
La Turquie n’est pas un pays Européen, même si elle y laissé des traces, notamment en Grèce, elle fit partie de l’Otan tout en ayant des liens avec les pays Musulmans. C’est ce qu’on appelle avoir le cul entre 2 chaises. Accepter la Turquie c’est ouvrir encore plus la porte à l’islamisme.